Situé à 21 km de NICE et à une altitude de 450 mètres, le village trouve son origine dans une maison de refuge établie au pied du Col de Braus où s’arrêtaient les voyageurs.
Devenu hameau, il dépend de la commune voisine jusqu’à ce que la Maison de Savoie l’érige en commune indépendante pour couper court aux dissensions dont il était l’objet entre les différentes baronnies .La population vit alors essentiellement de l’agriculture .Le climat
Eglise Saint – Honorat
Edifiée au XVIème et remaniée au XIXème siècle, son fronton triangulaire et ses rangées de pilastres lui donne un aspect classique alors que son clocher aux tuiles polychromes rappelle l’influence italienne. L’intérieur baroque restauré au début du XXème siècle témoigne de l’influence de cet art dans le pays niçois.
Lavoir
Toujours alimenté par l’eau de source et abrité par un passage voûté, ce lavoir du début XXème siècle est très agréable par sa fraîcheur. Les ‘bugadières’ l’ont utilisé jusque en 1970, arrivée des premières machines à laver dans le village.
Fontaine
Elle pourvoyait en eau les ménagères qui venaient y remplir leurs seaux d’eau potable jusqu’à l’installation de l’eau courante dans les habitations au tout début des années 50. Un abreuvoir permettait également aux animaux de se désaltérer.
Four communal
Situé dans le restaurant « le Vieux Four » son intérieur semi sphérique permettait de le chauffer rapidement, et un orifice frontal permettant d’évacuer directement les braises dans un cendrier. Unique four public du village, dit ‘banal’ (de ‘banc’, communautaire), il était utilisé collectivement. Accessible aux heures d’ouverture du restaurant.
Vestiges du canal de l’eau
Construit en même temps que le réaménagement de la route au XVIIIème siècle pour satisfaire aux besoins d’eau des travaux, plusieurs tronçons sont encore visibles, les pierres étant réutilisées dans la route en même temps que les travaux avançaient.
Moulin à l’huile communal
Très bien conservé, ce moulin de la fin du XVIIIème siècle a été converti en salle culturelle visant à recevoir des expositions et diverses activités culturelles. Au rez-de-chaussée sont installées les meules du type génois. A l’étage le séchoir permettait d’entreposer les olives environ un mois afin que pour l’eau s’en évapore. Seul le rez-de-chaussée est accessible sur demande.
Gare de Touët de l’Escarène
Enduite d’ocre rouge et comprenant une petite terrasse avec pergola sur le côté, les équipements pour voyageurs de sa salle d’attente témoignent d’une utilisation qui a été importante. C’est la dernière gare du pays des Paillons, car après le long tunnel du Col de Braus s’ouvre la vallée de la Bévéra.
Maison natale d’Henri SAPPIA
Erudit du Comté de Nice, né le 17 avril 1883 à Touët de l’Escarène. Après des études supérieures à Milan et Turin couronnées par trois doctorats et enflammé par les idées de Mazzini et les exploits de Garibaldi, il conçut une violente hostilité pour le régime de Napoléon III et de la Maison de Savoie, qui le porta à la conspiration puis à la prison. Il fonda en 1898 la revue Nice Historique qu’il dirigea jusqu’à sa mort en 1906. Propriété privée, sa maison natale se trouve au milieu du village, en bordure de la route Nationale au dessus d’un pittoresque abreuvoir.
Inscription dans la roche‘’ à la Roche taillée‘’ (sur la route du sel) peu avant Saint-Laurent
Plaque commémorative d’environ 40cm de haut et 80cm de large, elle a été gravée par les forçats qui ont construit la route pour les campagnes italiennes de Napoléon Bonaparte (1796-97). Les inscriptions sont en latin indiquent ‘’Labor omnia vincit improbus’’ (tradition : un travail opiniâtre vient à bout de tout).
Site : http://www.touetdelescarene.fr/