Allo Mairie, un numéro d'appel unique mis à la disposition des Cagnois : 04 93 22 19 01
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Mairie annexe du Cros-de-Cagnes
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HISTOIRE
Cinquième ville du département des Alpes-Maritimes, elle comprend un vieux bourg médiéval perché sur une colline dominée par le château Grimaldi, une ville moderne à ses pieds et un village de pêcheurs, appelé Le Cros de Cagnes, en bordure de mer.
Le nom de Cagnes est généralement expliqué par le nom de personne latin Cannius sans raison évidente. On a aussi évoqué une prétendue racine pré-indo-européenne kan (= hauteur), qui renverrait à la situation de la ville médiévale. Plus sérieusement, la commune doit son nom au torrent et fleuve côtier qui la traverse, la Cagne. Ce nom est très courant dans le département des Alpes-Maritimes pour désigner de petits cours d'eau, notamment dans la région de Vence et de Coursegoules, sans lien avec la Cagne qui se jette à Cagnes-sur-Mer. Il doit s'agir à l'origine d'un terme générique renvoyant à la présence de roseaux ou de cannes sur les rives d'un ruisseau.
Cagnes semble apparaître au XIe siècle. De par sa proximité avec le fleuve Var qui sert de frontière entre le Comté de Provence et celui de Savoie, il devient en 1388 un poste frontière important. Après avoir souffert de nombreux conflits frontaliers au XVIe siècle, la bourgade connaît une période de calme sous le règne de Louis XIII avant de subir de nouvelles invasions sous les règnes de Louis XIV et Louis XV.
Comme le reste du littoral des Alpes-Maritimes, le territoire de Cagnes-sur-Mer a livré des traces d'occupations anciennes. Parmi elles, on citera notamment une exploitation agricole antique au Moulin de Cassol (près de la gare) et un atelier de céramique au lieu-dit Saint-Véran.
Le premier site se présente comme un petit bâtiment abritant des bassins liés à des pressoirs à raisin ou à olive pour produire du vin ou de l'huile. Il semble avoir fonctionné entre le milieu du Ier siècle et le IIIe siècle, bien que l'on ait aussi trouvé des céramiques du Ve siècle associées aux structures mises au jour1.
À Saint-Veran a été mis au jour un four antique ayant produit des céramiques communes (casseroles, marmites...). Le mobilier associé se compose essentiellement de céramiques de l'antiquité tardive (Ve siècle). On notera l'importance des importations d'Afrique du Nord antique et même de la mer Égée qui montrent le maintien des liens du littoral de la Gaule avec le reste de Méditerranée à cette période.
L'histoire de la ville est étroitement liée à celle de son château. En effet, c'est en 1309 que Raynier Grimaldi, coseigneur de Monaco, devient seigneur de Cagnes. Il fait bâtir le château Grimaldi qui deviendra bientôt une propriété de la branche des Grimaldi d'Antibes, jusqu'à la Révolution française. Au XVIIe siècle, Jean-Henri Grimaldi, marquis de Corbons et baron de Cagnes, sous la protection de Louis XIII et de Richelieu, transforme le château médiéval en une demeure confortable dans laquelle il mène une vie fastueuse. Mais lors de la Révolution française, la famille Grimaldi est chassée de la ville et se réfugie à Nice. Le château est laissé à l'abandon jusqu'à ce qu'un particulier le rachète et le restaure en 1875. Le dernier marquis de Cagnes et d'Antibes s'éteint en Belgique au XXe siècle.