Elle est construite au début du XIIIe siècle sur un terrain appartenant aux moines de l’abbaye de Saint-Pons. Elle est qualifiée d’église lors de son érection en paroisse en 1246.
Histoire
Dans la première moitié du XVIe siècle, une série d’actes entérine le transfert du siège de la cathédrale, depuis la colline du château jusqu’à Sainte Réparate. En 1590, lors d’une cérémonie officielle, sous la présidence de l’évêque Pallavicini et en présence du duc de Savoie, elle est reconnue comme « chiesa-cattedrale ». Cependant, jugeant l’édifice trop petit, l’évêque Didier Palletis confie en 1649, à l’architecte Jean-André Guibert, la construction d’un édifice plus en rapport avec l’importance de la ville.
Description
Extérieur
Originellement rectangulaire et orientée vers le nord, la cathédrale est reconstruite, à partir de 1649 d’après les plans de l’architecte Guibert, sur le modèle de l’église Sainte-Suzanne de Rome : un plan en croix latine, orientée vers l’est, avec une coupole, aux tuiles de couleur vernissées à la mode génoise, à la croisée du transept. Le bâtiment est de style baroque. Depuis son édification, plusieurs remaniements ont été faits : un campanile, construit entre 1731 et 1757, a été ajouté, masquant partiellement la coupole ; une façade baroque a été plaquée sur la façade originale entre 1825 et 1830 et enfin, entre 1900 et 1903, une absidiole a été ajoutée de chaque côté du chœur.
La Cathédrale a été consacrée le 3 mai 1699.
Intérieur
L’intérieur, également de style baroque, compte dix chapelles : la Madone-des-Sept-Douleurs, la Crucifixion, Sainte-Rose-de-Lima, Saints-Alexandre-et-Barthélémy, Saint-Sacrement, Sainte-Rosalie et la Vierge, Saint-Joseph, Sainte-Réparate, les Quatre-Martyrs-Couronnés et Saint-Jean-Baptiste. Jusqu’à la fin du XVIIe siècle, ces chapelles
appartenaient à des particuliers ou à des corporations qui avaient pour charge de les entretenir. Le maître-autel est surmonté d’une représentation de la Gloire de Sainte Réparate, vierge martyre dont les restes reposent dans la cathédrale depuis 1690.
La sacristie abrite des boiseries et tableaux provenant de l’ancien couvent des Pères Dominicains détruit à la fin du XIXème siècle.
Les orgues
La cathédrale possède trois orgues :
On doit la reconstruction du grand orgue (initialement un Martella de 1901) au facteur Jean-Loup Boisseau, fils de Robert Boisseau (qui avait considérablement réduit ses activités à la suite de l’accident d’auto qui l’avait quelques années auparavant profondément éprouvé), qui l’a réalisé en 1974 moins « sur les plans » de Pierre Cochereau que d’après un « cahier des charges » intéressant en particulier la composition, auquel il avait participé activement avec son habituelle compétence et sa fidèle amitié pour les facteurs en question. Il s’agit d’un orgue néo-classique possédant 4 claviers et 69 jeux. L’organiste est actuellement Catherine Hyvert-Milhères qui a succédé à Jean Wallet en 2005.
Site : http://cathedrale-nice.com/